[The above remarks were addressed to the school-mistress, to whom I handed the paper after looking it over. The divinity-student came and read over her shoulder,—very curious, apparently, but his eyes wandered, I thought. Fancying that her breathing was somewhat hurried and high, or thoracic, as my friend, the Professor, calls it, I watched her a little more closely.—It is none of my business.—After all, it is the imponderables that move the world, —heat, electricity, love. Habet?]
This is the piece that Benjamin Franklin made into boarding-school French, such as you see here; don’t expect too much;—the mistakes give a relish to it, I think.
LES SOCIETES POLYPHYSIOPHILOSOPHIQUES.
Ces Societes la sont une Institution pour suppleer aux besoins d’esprit et de coeur de ces individus qui ont survecu a leurs emotions a l’egard du beau sexe, et qui n’ont pas la distraction de l’habitude de boire.
Pour devenir membre d’une de ces Societes, on doit avoir le moins de cheveux possible. S’il y en reste plusieurs qui resistent aux depilatoires naturelles et autres, on doit avoir quelques connaissances, n’importe dans quel genre. Des le moment qu’on ouvre la porte de la Societe, on a un grand interet dans toutes les choses dont on ne sait rien. Ainsi, un microscopiste demontre un nouveau flexor du TARSE d’un melolontha vulgaris. Douze savans improvises, portans des besicles, et qui ne connaissent rien des insectes, si ce n’est les morsures du Culex, se precipitent sur l’instrument, et voient—une grande bulle d’air, dont ils s’emerveillent avec effusion. Ce qui est un spectacle plein d’instruction—pour ceux qui ne sont pas de ladite Societe. Tous les membres regardent les chimistes en particulier avec un air d’intelligence parfaite pendant qu’ils prouvent dans un discours d’une demiheure que O6 N3 H5 C6 etc. font quelque chose qui n’est bonne a rien, mais qui probablement a une odeur tres desagreable, selon l’habitude des produits chimiques. Apres cela vient un mathematicien qui vous bourre avec des a+b et vous rapporte enfin un x+y, dont vous n’avex pas besoin et qui ne change nullement vos relations avec la vie. Un naturaliste vous parle des formations speciales des animaux excessivement inconnus, dont vous n’avez jamais soupconne l’existence. Ainsi il vous decrit les FOLLICULES de L’APPENDIX VERMIFORMIS d’un DZIGGUETAI. Vous ne savez pas ce que c’est qu’un FOLLICULE. Vous ne savez pas ce que c’est qu’un appendix UERMIFORMIS. Vous n’avez jamais entendu parler du DZIGGUETAI. Ainsi vous gagnez toutes ces connaisances a la fois, qui s’attachent a votre esprit comme l’eau adhere aux plumes d’un canard. On connait toutes les langues ex officio en devenant membre d’une de ces Societes. Ainsi quand on entend lire un Essai sur les dialectes Tchutchiens, on comprend tout cela de suite, et s’instruit enormement.