Froude's Essays in Literature and History eBook

This eBook from the Gutenberg Project consists of approximately 423 pages of information about Froude's Essays in Literature and History.

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“Vous ne comprenez pas, dites-vous, comment je pourrois prouver ce que j’ai ovance touchant la communication, ou l’harmonie de deux suhstances aussi differentes que l’ame et le corps?  Il est vrai que je crois en avoir trouve le moyen; et voici comment je pretends vous satisfaire.  Figurez-vous deux horologes ou montres qui s’accordent parfaitement.  Or cela se pent faire de trots manieres.  La 1^0 consiste dans une influence mutuelle.  La 2^0 est d’y artocher un ouvrier hobile qui les redresse, et lea mette d’accord a tous moments.  La 3^0 eat de fabriquer ces deux pendules avec taut d’art et de justesse, qu’on se puisse assurer de leur accord dana la suite.  Menez maintenant l’ame et le corps a la place de ces deux pendules; leur accord pent arriver par l’une de ces trois manieres.  La voye d’influence eat celle de la philosophic vulgaire; mais comme l’on ne sauroit concevoir des particules materielles qui putssent passer d’une de ces substances dana l’autre, il faut abandonner ce sentiment.  La voye de l’assistance continuelle du Createur est celle du systeme des causes occasionnelles; mais je tiens que c’est fake intervenir Deus ex machina dans une chose naturelle et ordinaire, ou selon la raison il ne doit concourir, que de la maniere qu’il concourt a toutes les autres choses naturelles.  Ainsi il ne reste que mon hypothese; c’est-a-dire que la voye de l’harmonie.  Dieu a fait des le commencement chacune de ces deux substances de telle nature, qu’en ne suivant que ces propres loix qu’elle a recues avec son etre, elle s’accorde pourtant avec l’autre tout comme s’il y avoit une influence mutuelle, ou comme si Dieu y mettoit toujours la main au de-la de son coneours general.  Apres cela je n’ai pas besoin de rien prouver a moins qu’on ne veuille exiger que je prouve que Dieu est assez habile pout se servir de cette artifice,” &c.—­leibnitz Opera, p. 133.  Berlin edition, 1840.

Leibnitz, as we have said, attempts to reconcile his system with Christianity, and therefore, of course, this theory of the relation of mind and body wears a very different aspect under his treatment from what it wears under that of Spinoza.  But Spinoza and Leibnitz both agree in this one peculiar conception in which they differ from all other philosophers before or after them—­that mind and body have no direct communication with each other, and that the phenomena of them merely correspond.  M. de Carell says they both borrowed it from Descartes; but that is impossible.  Descartes held no such opinion, it was the precise point of disagreement at which Spinoza parted from him:  and therefore, since in point of date Spinoza had the advantage of Leibnitz, and we know that Leibnitz was acquainted with his writings, we must either suppose that he was directly indebted to Spinoza for an obligation which he ought to have acknowledged, or else, which is extremely improbable, that having read Spinoza and forgotten him, he afterwards reoriginated for himself one of the most singular and peculiar notions which was ever offered to the belief of mankind.

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