(a) The human intellect is subjected to the law by an invariable necessity, which is demonstrable, a priori, from the nature and constitution of the intellect; while, as a matter of historical fact, the human intellect has been subjected to the law.
(b) Every branch of human knowledge passes through the three states, necessarily beginning with the first stage.
(c) The three states mutually exclude one another, being essentially different, and even radically opposed.
Two questions present themselves. Is M. Comte consistent with himself in making these assertions? And is he consistent with fact? I reply to both questions in the negative; and, as regards the first, I bring forward as my witness a remarkable passage which is to be found in the fourth volume of the “Philosophic Positive” (p. 491), when M. Comte had had time to think out, a little more fully, the notions crudely stated in the first volume:—
“A proprement parler, la philosophie theologique, meme dans notre premiere enfance, individuelle ou sociale, n’a jamais pu etre rigoureusement universelle, c’est-a-dire que, pour les ordres quelconques de phenomenes, les faits les plus simples et les plus communs ont toujours ete regardes comme essentiellement assujettis a des lois naturelles, au lieu d’etre attribues a l’arbitraire volonte des agents surnaturels. L’illustre Adam Smith a, par example, tres-heureusement remarque dans ses essais philosophiques, qu’on ne trouvait, en aucun temps ni en aucun pays, un dieu pour la pesanteur. Il en est ainsi, en general, meme a l’egard des sujets les plus compliques, envers tous les phenomenes assez elementaires et assez familiers pour que la parfaite invariabilite de leurs relations effectives ait toujours du frapper spontanement l’observateur le moins prepare. Dans l’ordre moral et social, qu’une vaine opposition voudrait aujourd’hui systematiquement interdire a la philosophie positive, il y a eu necessairement, en tout temps, la pensee des lois naturelles, relativement aux plus simples phenomenes de la vie journaliere, comme l’exige evidemment la conduite generale de notre existence reelle, individuelle ou sociale, qui n’aurait pu jamais comporter aucune prevoyance quelconque, si tous les phenomenes humains avaient ete rigoureusement attribues a des agents surnaturels, puisque des lors la priere aurait logiquement constitue la seule ressource imaginable pour influer sur le cours habituel des actions humaines. On doit meme remarquer, a ce sujet, que c’est, au contraire, l’ebauche spontanee des premieres lois naturelles propres aux actes individuels ou sociaux qui, fictivement transportee a tous les phenomenes du monde exterieur, a d’abord fourni, d’apres nos explications precedentes, le vrai principe fondamental de la philosophie theologique. Ainsi, le germe elementaire de la philosophie positive est certainement tout aussi primitif au fond que celui de la philosophie theologique elle-meme,