P. Mais, mon pere, j’ai une fille qui est encore pire. Je ne la peux faire lever le matin: Je l’appelle cent fois: Marguerite: plait-il ma Mere? leve-toi promptement et descends: j’y vais. Elle ne bouge pas. Si tu ne viens maintenant, tu seras battue. Elle s’en moque. Quand je l’envoie a la Ville, je lui dis reviens promptement, ne t’amuse pas. Cependant, elle s’arrete a toutes les portes comme l’ane d’un meunier, elle babille avec tous ceux qu’elle rencontre; & quand elle me fait cela, je la bats: ne fais-je pas bien, mon pere?
C. Dites-moi vos peches et non pas ceux de vos enfans.
P. Il se trouve, mon pere, que nous avons dans notre rue une voisine qui est la plus mechante de toutes les femmes: elle jure, elle querelle tous ceux qui passent, personne ne la peut souffrir, ni son mari, ni ses enfans, & bien souvent elle s’enivre, & vous me dites, mon pere, quelle est celle-la? c’est ...
C. Ah gardez-vous bien de
la nommer; car a la confession il ne faut
jamais fair connoitre les
personnes dont vous declarez les peches.
P. C’est elle qui vient
se confesser apres moi: grondez-la bien, car
vous ne lui en sauriez trop
dire.
C. Taisez-vous donc, & ne
parlez que de vos peches, non pas de ceux
des autres.
Elle s’accuse de ce qui n’est point peche.
Penitente.—Ah! mon pere, j’ai fait un grand peche, ah! le grand peche! Helas je serai damnee, quoique mon confesseur m’ait defendu de le dire j’amais, neanmoins mon pere je vais vous le declarer.
C. Ne le dites point, puisque
votre confesseur vous l’a defendu, je ne
veux point l’entendre.
P. Ah! n’importe; je
veux vous le dire, c’est un trop grand peche:
J’ai battu ma mere.
C. Vous avez battu votre mere!
Ah! miserable, c’est un cas reserve &
un crime qui merite la potence.
Et quand l’avez-vous battue?
P. Quand j’etois petite de l’age de quatre ans.
C. Ah! simple, ne savez-vous
pas que tout ce que les enfans font avant
l’age de raison, qui
est environ l’age de sept ans, ne sauroit etre
un
peche.
There is however one thing, which I must frankly declare to you as entitled to distinct notice and especial commendation. It is, the method of teaching “catechisms” of a different and higher order: I mean the CHURCH CATECHISMS. Both the Cathedral and the Abbey of St. Ouen have numerous side chapels. Within these side chapels are collected, on stated days of the week, the young of both sexes. They are arranged in a circle. A priest, in his white robes, is seated, or stands, in the centre of them. He examines, questions, corrects, or commends, as the opportunity calls for it. His manner is winning and persuasive. His action is admirable. The lads shew him great