“Je me garderai bien de passer sous silence la derniere partie de votre Lettre; un bruit assez etrange est venu jusqu’a vous; et Charles Lewis doit vous quitter pour quelque temps pour etablir en France une ecole de reliure d’apres les principes du gout anglais; mais vous croyez, dites-vous, que ce projet est surement chimerique, ou que, si on le tentait, il serait de courte duree.
Pour cette fois, Monsieur, votre pronostic serait tres juste; cette demarche serait une folie: il faudrait s’abuser sur l’engouement des amateurs francais, et ceux qui sont atteints de cette maladie ne sont pas en assez grand nombre pour soutenir un pareil etablissement. Oui, l’on aime votre genre de reliure; mais on aime les reliures, facon anglaise, faites par les Francais. Pensez-vous done, ou Charles Lewis pense-t-il, qu’il n’y ait plus d’esprit national en France?
Allez, le sang
Francaise coule encore dans nos veines;
Nous pourrons
eprouver des malheurs et des peines,
Que nous devrons
peut etre a vous autres Anglais;
Mais nous voulons
rester, nous resterons, Francais!
Ainsi, que Charles Lewis ne se derange pas; qu’il cesse, s’il les a commences, les preparatifs de sa descente; qu’il ne prive pas ses compatriotes d’un artiste soi-disant inimitable. Nous en avons ici qui le valent, et qui se feront un plaisir de perpeteur parmi nous le bon gout, l’elegance, et la noble simplicite. p. 25.[5]
So much for M. Lesne. I have briefly noticed M. Peignot, the Bibliographer of Dijon. That worthy wight has made the versions of my Ninth and Thirtieth Letters (First Edition) by M.M. Licquet and Crapelet, the substratum of his first brochure entitled Varietes, Notices et Raretes Bibliographiques, Paris, 1822: it being a supplement to his previous Work of Curiosites Bibliographiques."[6] It is not always agreeable for an Author to have his Works reflected through the medium of a translation; especially where the Translator suffers a portion, however small, of his own atrabiliousness, to be mixed up with the work translated: nor is it always safe for a third person to judge of the merits of the original through such a medium. Much allowance must therefore be made for M. Peignot; who, to say the truth, at the conclusion of his labours,