“Moi, Mounier, et tous les honnetes gens, ont pense que le dernier effort a faire pour le bien etoit d’en sortir. Aucune idee de crainte ne s’est approchee de moi. Je rougirois de m’en defendre. J’avois encore recu sur la route de la part de ce peuple, moins coupable que ceux qui l’ont enivre de fureur, des acclamations, et des applaudissements, dont d’autres auroient ete flattes, et qui m’ont fait fremir. C’est a l’indignation, c’est a l’horreur, c’est aux convulsions physiques, que le seul aspect du sang me fait eprouver que j’ai cede. On brave une seule mort; on la brave plusieurs fois, quand elle peut etre utile. Mais aucune puissance sous le ciel, mais aucune opinion publique ou privee n’ont le droit de me condamner a souffrir inutilement mille supplices par minute, et a perir de desespoir, de rage, au milieu des triomphes, du crime que je n’ai pu arreter. Ils me proscriront, ils confisqueront mes biens. Je labourerai la terre, et je ne les verrai plus. Voila ma justification. Vous pourrez la lire, la montrer, la laisser copier; tant pis pour ceux qui ne la comprendront pas; ce ne sera alors moi qui auroit eu tort de la leur donner.”
This military man had not so good nerves as the peaceable gentlemen of the Old Jewry.—See Mons. Mounier’s narrative of these transactions: a man also of honor and virtue and talents, and therefore a fugitive.
[A] N.B.M. Mounier was then speaker of the National Assembly. He has since been obliged to live in exile, though one of the firmest assertors of liberty.
[93] See the fate of Bailly and Condorcet, supposed to be here particularly alluded to. Compare the circumstances of the trial and execution of the former with this prediction.