“Les fruits que cette conduite a produit dans la derniere guerre nous le savons [sic] et les anglois n’en ignorent rien. Qu’on juge la-dessus de leur ressentiment et des vues de vengeance de cette nation cruelle.... Je prevois notamment la dispersion des jeunes accadiens sur les vaisseaux de guerre anglois, ou la seule regle pour la ration du pain suffit pour les detruire jusqu’au dernier.” Roma, Officier a l’Isle Royale a——, 1750.
Indians, directed by Missionaries, to attack the English in Time of Peace.—“La lettre de M. l’Abbe Le Loutre me paroit si interessante que j’ay l’honneur de vous en envoyer Copie.... Les trois sauvages qui m’ont porte ces depeches m’ont parle relativement a ce que M. l’Abbe Le Loutre marque dans sa lettre; je n’ay eu garde de leur donner aucun Conseil la-dessus et je me suis borne a leur promettre que je ne les abandonnerai point, aussy ai-je pourvu a tout, soit pour les armes, munitions de guerre et de bouche, soit pour les autres choses necessaires.”
“Il seroit a souhaiter que ces Sauvages rassembles pussent parvenir a traverser les anglois dans leurs entreprises, meme dans celle de Chibouctou [Halifax], ils sont dans cette resolution et s’ils peuvent mettre a execution ce qu’ils ont projette il est assure qu’ils seront fort incommodes aux Anglois et que les vexations qu’ils exerceront sur eux leur seront un tres grand obstacle. Ces sauvages doivent agir seuls, il n’y aura ny soldat ny habitant, tout se fera de leur pur mouvement, et sans qu’il paraisse que j’en eusse connoissance.”
“Cela est tres essentiel, aussy ai-je ecrit au Sr. de Boishebert d’observer beaucoup de prudence dans ses demarches et de les faire tres secretement pour que les Anglois ne puissent pas s’apercevoir que nous pourvoyons aux besoins des dits sauvages.”
“Ce seront les missionnaires qui feront toutes les negociations et qui dirigeront les pas des dits sauvages, ils sont en tres bonnes mains, le R.P. Germain et M. l’Abbe Le Loutre etant fort au fait d’en tirer tout le party possible et le plus avantageux pour nos interets, ils menageront leur intrigue de facon a n’y pas paroitre....”
“Je sens, Monseigneur, toute la delicatesse de cette negociation, soyez persuade que je la conduirai avec tant de precautions que les anglois ne pourront pas dire que mes ordres y ont eu part.” La Jonquiere au Ministre, 9 Oct. 1749.
Missionaries to be encouraged in their Efforts to make the Indians attack the English.—“Les sauvages.... se distinguent, depuis la paix, dans les mouvements qu’il y a du cote de l’Acadie, et sur lesquels Sa Majeste juge a propos d’entrer dans quelques details avec le Sieur de Raymond....”