At the Tour de Fols, near St Bernard, M. de Saussure found an appearance the most distinct of its kind, and worthy to be recorded as a leading fact in matters of geology. Voyages dans les Alpes, Tome 2d. pag. 454.
“La direction general des couches de ces rochers et des ardoises qui les separent, est donc du midi au nord, ou plus exactement du sud-sud-ouest au nord-nord-est; mais cette direction est coupee a angles droits par des couches d’ardoises et de feuillet quartzeux, qui passent du levant au couchant par le milieu des couches qui courent du midi au nord.”
Clearly as this fact must demonstrate, to a reasoning person, the fracture and dislocation of strata, our author, who knows so well the reasoning of naturalists on such an occasion, gives us his opinion as follows: “Quant a la raison de ce fait, on peut l’attribuer a de boulversemens, et c’est ce qui me paroit le plus vraisemblable. On pourroit cependant supposer qu’il existoit au milieu de ces couches une grande fissure, qui a ete remplie par des couches transversales. Mais il faudroit pour cela que ce remplissage se fut fait dans le temps meme de la formation de ce montagne, puisque les ardoises et les pyramides quartzeuses, donc la direction est transversales, sont precisement de la meme nature que les autres; et il faudrait encore supposer, qu’elles ont ete formees dans la situation tres-inclinee qu’on leur voit aujourd’hui; supposition que l’on aura quelque peine a admettre.”
In this second volume, M. de Saussure gives us a general view with regard to the mountains which border the valley of the Rhone, p. 543.
“Sec. 1095. Cette suite de montagnes calcaire que nous avons cotoyee depuis St Maurice jusques a Chillon, ne presente presque nulle part des couches regulieres et horizontales: elles sont presque par-tout inclinees, flechies, et paroissent avoir ete tourmentees par des causes violentes: car de simples affaissemens ne suffisent pas a mon gre pour rendre raison de toutes leurs formes. Leurs escarpemens sont aussi assez irregulierement situes; la plus grande partie d’entr’eux paroit cependant tournee du cote de la vallee du Rhone.
“La suite des montagnes qui correspond a celle-ci sur la rive gauche du Rhone et du lac est aussi calcaire, et a-peu-pres aussi irreguliere. La plupart de ces montagnes, celles surtout qui sont les plus voisines du lac, sont escarpees, et du cote du lac et de celui du Rhone. Les vallees qui les separent paroissent les diviser en chaines paralleles au lac, qui courent du nord-est au sud-ouest. Les plus voisines du lac sont escarpees contre lui, comme je viens de le dire, tandis que les plus eloignees du lac, ou les plus proches du centre des Alpes, sont inclinees contre ces memes Alpes. Le Val de lie separe ces deux ordres de montagnes: cette vallee riche et fertile a la forme d’un berceau; les deux chaines qui la bordent s’elevent en pente douce de son cote, et tournent leurs escarpemens, l’une contre le lac, l’autre contre les Alpes; au reste je n’ai point parcouru ces montagnes, je n’ai pu en juger qu’en les observant de loin.