In taking this view of the mountains on each side which supply the water of the Rhone, what an immense quantity of stones, of sand, and fragments of rock, must have travelled in the bed of that river, or bottom of that valley which receives the torrents coming from the mountains! The excavation of this great valley, therefore, will not be found any way disproportionate to that which is more evident in the branches; and, though the experience of man goes for nothing in this progress of things, yet, having principles in matter of fact from whence he may reason back into the boundless mass of time already elapsed, it is impossible that he can be deceived in concluding that here is the general operation of nature wasting and wearing the surface of the earth for the purposes of this world, and giving the present shape of things, which we so much admire in the contrast of mountains and plains, of hills and valleys, although we may not calculate with accuracy, or ascribe to each particular operation every individual appearance.
With a view to corroborate what has been here alledged of the valley of the Rhone, I would beg leave to transcribe still more from the same author. From the immense masses of horizontal strata remaining upon both sides of the valley of the Rhone, with a face broken off abruptly, we shall find the most perfect evidence of that which had been carried away in the course of time, and in the forming of those valleys.
“(Page 49.) Route au Bains de Loiche. Nous quitterons un moment les bords du Rhone pour visiter les bains de Loiche, afin de ne pas revenir sur nos pas. De Sierre on passe par Clare et Salge, en laissant le Rhone sur la droite; tout ce terrain est calcaire et fort pierreux. A Faren (villages qui ne font point sur les cartes) on commence a monter la montagne de Faren; le chemin est fort rapide et mauvais, et dure une bonne heure et demie; on trouve sur le haut de cette montagne de blocs de granit composes de quartz, de feld-spath, et de mica, d’ou viennent-ils? On ne voit que des roches calcaires et point de montagne plus elevee au-dessus; on passe par un bois de pins, on parvient enfin a un escarpement a pic, dont on n’a point d’idee pour la hauteur; on reste stupefait de voir le gouffre qu’on a devant soi, et on ne prevoit pas trop comment on parviendra dans ce fond, ou la vue a peine a distinguer la Dala, gros torrent qui y precipite ses eaux. On a taille a grands frais un sentier tortueux dans cette roche toute calcaire; On a eu soin de garnir le cote scabreux du sentier avec des pierres ou des garde fou, pour rendre ce passage moins effrayant; ces precautions ne peuvent guerir de la crainte de voir tomber d’enormes quartiers de rochers suspendus au-dessus de soi, ils sont fendus et crevasses partout, et menacent de se precipiter a chaque instant; on ne peut meme s’empecher de remarquer qu’il y en a qui sont tombes nouvellement! Ce sont des mineurs Tiroliens qui ont fait cet ouvrage, ainsi que le passage du Mont-Gemmi.