[Footnote 3: “Lorsqu’ils ont besoin de haches on de fleches, ils font un modele avec des feuilles d’arbre, et vont la nuit porter ce modele, et la moitie d’un cerf on d’un sanglier, a la porte d’un armurier, qui voyant le matin cette viande pendue a sa porte, scait ce que cela veut dire: il travaille aussi-tot et 3 jours apres il pend les fleches ou les haches au meme endroit ou etoit la viande, et la nuit suivante le Beda les vient prendre.”—RIBEYRO, Hist. de Ceylan, A.D. 1686, ch. xxiv. p. 179.]
[Footnote 4: “Les marins se reunissent pour dire que lorsque les navires sont arrives dans ces parages, quelques uns de l’equipage montent sur des chaloupes et descendent a terre pour y deposer, soit de l’argent, soit des objets utiles a la personne des habitans, tels que des pagnes, du sel, etc. Le lendemain, quand ils reviennent, ils trouvent a la place de l’argent des pagnes et du sel, une quantite de girofle d’une valeur egale. On ajoute que ce commerce se fait avec des genies, ou, suivant d’autres; avec des hommes restes a l’etat sauvage.”—ALBYROUNI, transl. by REINAUD, Introd. to ABOULFEDA, sec. iii. p. ccc. See also REINAUD, Mem. sur l’Inde, p. 343. I have before alluded (p. 538, n.) to the treatise De Moribus Brachmanorum, ascribed to Palladius, one version of which is embodied in the spurious Life of Alexander the Great, written by the Pseudo-Callisthenes. In it the traveller from Thebes, who is the author’s informant, states, that when in Ceylon, he obtained pepper from the Besadae, and succeeded in getting so near them as to be able to describe accurately their appearance, their low stature and feeble configuration, their large heads and shaggy uncut hair,—a description which in every particular agrees with the aspect of the Veddahs at the present day. His expression that he succeeded in “getting near” them, [Greek: ertasa engus ton kaloumenon Besadon] shows their propensity to conceal themselves even when bringing the articles which they had collected in the woods to sell.—PSEUDO-CALLISTHENES, lib. iii. ch. vii. Paris, 1846, p. 103.]
Concurrent testimony, to the same effect, is found in the recital of the Chinese Buddhist, Fa Hian, who in the third century describes, in his travels, the same strange peculiarity of the inhabitants in those days, whom he also designates “demons,” who deposited, unseen, the precious articles which they come down to barter with the foreign merchants resorting to their shores.[1]
[Footnote 1: “Les marchands des autre royaumes y faisaient le commerce: quand le temps de ce commerce etait venu, les genies et les demons ne paraissaient pas; mais ils mettaient en avant des choses precieuses dont ils marquaient le juste prix,—s’il convenait aux marchands, ceuxci l’acquittaient et prenaient le marchandise.”—FA HIAN, Foe[)e]-kou[)e]-ki. Transl. REMUSAT, ch. xxxviii. p. 332