IV.—SURINADE.
IL voyait rouge. Paris lui semblait un abattoir. Il couvait le meurtre, et pour l’aider il avait un complice qui etait du metier, JACQUES RISPERE, conducteur de machines sur le P.L.M., qui avait aussi sa manie hereditaire, et sa manie a lui etait de couper les gorges. Il les coupait sans rancune, a l’improviste, en souriant a sa victime, les yeux dans les yeux. Cric! c’etait fait. Par exemple il est descendu un jour de la locomotive et devant le buffet d’une station ou il n’y avait pas trop de monde il a surine la barmaid qui lui souriait en lui vendant une brioche. Il a egorge son chauffeur au risque d’arreter le train de luxe entre Avignon et Marseilles. On ne le punit pas. Cela tenait de la famille.
“Touche la, mon drole! C’est convenu,” dit JACQUES RISPERE, apres un entretien de quelques heures devant le buffet du Petrolium. “Moi, j’arrangerai tout cela avec les fonctionnaires. Le train arrivant de Geneve doit passer le Rapide entre Macon et Dijon. Il ne passera pas. Je retarderai le train omnibus arrivant de Marseilles. J’accelererai le train-luggage arrivant de Paris. Il y aura une melee de quatre trains, entrechoques, tordus, enlaces, faisant le pique-a-baque: et pendant cette melee j’egorgerai ce vieux mufe de President. C’est simple.”
“Comme bon jour,” repondit POPPOT, aveuglement soul.
RISPERE tenait parole. A onze heures du soir il y avait une de ces catastrophes qui font fremir l’Europe voyageuse. L’assassin ne s’arretait pas a la gorge du President. Le vieil aristo n’avait pas assez de sang pour assouvir la soif meurtriere de l’epileptique. RISPERE egorgea tout le monde, a tort et a travers, une veritable tuerie. On le prit les mains rouges, la bouche blanche d’ecume. C’etait la vraie epilepsie d’ESQUIROL.
Quant a POPPOT personne n’a soupconne sa complicite dans ce crime gigantesque. Lui et JANE se soulent paisiblement du matin an soir devant le buffet du Petrolium, en amis. Ils deviennent tous les jours plus pauvres, plus paresseux, et plus poivres. Ainsi c’est facile de prevoir leur fin:—
L’hopital, trente pages de delire alcooelique, et la fosse commune.
Note de l’Auteur.—C’est mon intention irrevocable de finir ma vingtaine de romans sur la famille OGWASH, et je compte avec plasir offrir les dix-neuf a suivre a mon ami estime, Ponche.
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LISTENING TO THE GENTLE KOOEN.
Maid Marian is “a Comic Opera in Three Acts,” at least so I gather from the title-page of the book and from the programme of the Prince of Wales’s Theatre; though where the comicality comes in, except occasionally with Mr. MONKHOUSE, it would require Sam Weller’s “pair o’ patent double million magnifyin’ gas microscopes of hextra power” to detect. Mr. LE HAY, too, has nothing like the opportunity which was given him in Prince Bulbo. Now, when in a so-called Comic Opera your two principal low comedians have very little to do, say, or sing, and when that little is not of a particularly side-splitting character, and when the plot is not replete with comic situations, such a work must depend for its success on the freshness of its melodies, on the popularity of its artistes, and on the excellence of its mise-en-scene.