M. Monnet has imagined a petrifying power in water very different from any that has hitherto been conceived, I believe, by natural philosophers, and I also believe, altogether inconsistent with experience or matter of fact; but as it is not without good reason that this naturalist has been induced to look out for a petrifying cause different from any hitherto supposed, and as he has endeavoured very properly to refute the systems of petrification hitherto received, I would beg leave to transcribe his reasoning upon the subject in corroboration of the present theory of consolidation by the means of fusion.
It is upon occasion of describing one of the species of alpine stone or schistus which contains quartzy particles. Nouveau voyage mineralogique, etc. Journal de Physique Aoust 1784.
“Il y a loin de cette pierre, que je regarde comme une variete de roches ardoisees, aux veritable ardoises. La composition de toutes ces pierres est due aux terres quartzeuses et argileuses, et a la terre talqueuse, que je demontrerai un jour etre une espece particuliere et distincte des autres, qui constitue les bonnes ardoises, et fait, ainsi que le quartz, qu’elles resistent aux injures de l’air, sans s’effleurir, comme je ferai voir que cette terre, qu’on designera sous la denomination de terre talqueuse, si l’on veut, resiste au grand feu sans se fondre. Les differences de toutes ces pierres, quoique composees des memes matieres, mais dans des proportions differentes, sont frappantes, et pourroient faire croire qu’elles n’appartiennent pas a ce genre. Mais qui ne voit ici que toutes ces differences, ou ces varietes, ne sont dues qu’aux modifications de la matiere premiere, qu’elle a eprouvees, soit en se melant avec des matieres heterogenes, prevenantes du debris des etres qui ont existe, comme l’argile, par exemple, qui, de l’aveu de presque tous les naturalistes, est le produit de l’organization des plantes, ou soit en se melant avec de la matiere deja solidifiee depuis long-temps? Or nous ne craignons pas de dire, ce que nous avons dit plusieurs fois quand l’occasion s’en est presentee, que cette matiere unique, que se modifie selon les occasions et les circonstances, et qui prend un caractere analogue au matieres qu’elle rencontre, est l’eau, que beaucoup de naturalistes cherchent vainement ailleurs. Ils ne peuvent comprendre, malgre les exemples frappans qui pourroient les porter a adopter cette opinion, que ce fluide general soit l’element des corps solides du regne mineral, comme il est de ceux du regne vegetal et du regne animal. L’on cherche serieusement, par des experiences chimiques, a decouvrir si l’eau est susceptible de se convertir en terre comme si la nature n’avoit pas d’autre moyen que nous de la faire passer de l’etat fluide a l’etat solide. Voyez le spath calcaire et le quartz transparens; est il a presumer qu’ils ne sont que le resultat du depot des matieres terreuses fait par les eaux? Mais, dans ce ca-la encore,