“Tels sont les cailloux en boules et rognons avant leur etat de perfection, il y aura meme au milieu une partie de pierre calcaire non changee.
“Ceux au contraire, ou la nature a acheve son ouvrage, ont une croute de chaux endurcie, et sont purement du silex fini, mais de toutes couleurs, d’un grain et d’une texture plus ou moins fine, qui passe assez souvent par degres dans les differentes varietes du noble silex. Ils ont, pour l’ordinaire, dans leur interieur une cavite, mais pas toujours au centre, et qui vient apparemment de la consommation de cette partie calcaire qui y resta la derniere, et n’en fut changee ou dissolute et separee, que lorsque le reste du silex etoit deja entierement fini. Ces cavites sont toujours, ou enduites de calcedoine en couche concentriques recouverte de petits cristaux fort brillans et durs de quartz, ou bien seulement de ces derniers-ci. Par-fois il y a aussi du spath calcaire crystallise, mais cela est extremement rare. Quelque-fois enfin ces cavites sont remplies d’une noix de calcedoine. Je n’ai reussi qu’une seule fois en cassant un pareil silex en boule d’y trouver encore le reste de l’eau de crystallisation.”
The only remark that I would here make is this, that, if the crystallization of those close cavities in the silex had at any time required water of solution, it must always have required it. But, if there had been water of solution contained in those close cavities, for the crystallization of the various things which are often found within them, How comes it that this water is almost never found? I have good reason to believe that water contained within a solid flint will not make its escape, as does that contained in the anhydrites of Mount Berico, which are composed of a porous calcedony. But the siliceous crystallizations within close cavities is a curious subject, which we shall have occasion to examine more particularly in treating of agates. We now proceed to the next section, which is the generation of silex and quartz in marl, (p. 19.)
“Il y a des contrees, chez nous, qui out des etendus assez considerables en long et en large, de montagnes de pierre de marne calcaire, dans lesquelles on rencontre le meme phenomene que dans celles de chaux pure; c. a. d. nous y trouvons du silex de differentes varietes, et dans tous les degres successifs de leur formation, et de leur perfection. Outre cela, nous y voyons encore quelque chose, qui semble nous conduire a la decouverte des moyens, dont se sort la nature pour effecteur cette operation, et qui nous etoit cache dans les montagnes de chaux pure: ces bancs de pierre marnesilicieuse, contiennent une partie considerable de pyrites sulfureuses, qui non seulement y forment une grande quantite de petits sillons, mais toute la masse de la montagne est rempli de parcelles souvent presqu’imperceptibles de ce mineral. Ces pyrites sont evidemment des productions du phlogistique et de l’acide contenu dans la montagne.