[Note 38: Sur la Generation du Silex et du Quartz en partie. Observations faites en Pologne 1783, a Cracovie.]
The object of this treatise is to describe the generation of silex and quartz, with their modifications or compositions, formed within mineral bodies of a different substance. The natural history contained in this little treatise is well described and sufficiently interesting. But It is chiefly in order to examine the means which, according to the theory of this treatise, are employed in petrifying bodies, that I consider it in this place.
The first section of this treatise has for title, Generation du Caillou et du Quartz de la terre calcaire pure. It may be worth while to compare the natural history of this part of the earth with the flint and chert found in our chalk and lime-stone countries. I shall therefore transcribe what is worth observing upon that subject (p. 5.).
“Nous rencontrons chez nous dans les parties le plus montagneuses, et les moins couvertes de terreau, ou tout-au plus de sable, entre de purs rochers calcaires une quantite incroyable de cailloux (silex) tant en boules, que veines, couches, et debris. Au premier coup d’oeil l’on s’imagine que ce font des debris de montagnes eloignees, qui y furent amenes par les eaux, mais, en examinant la chose de plus pres, on est convaincu, que ce sont tout au contraire, des parties detachees des montagnes de la contree. Car il y a sur presque toute l’etendue de nos montagnes calcaires une couche, ou pour mieux dire, un banc compose de plusieurs couches de base calcaire, mais qui ou sont parsemees irregulierement de boules, de rognons, de veines, et de petits filons de silex, ou qui contiennent cette pierre en filon, veines, et couches paralleles, et regulierement disposees. Les boules et rognons de silex y font depuis moins de la grandeur d’une petite noisette, jusqu’au diametre de plus de six pouces de notre mesure. La plupart de ces boules tant qu’elles sont dans l’interieur cache de la roche vive, et qu’elles n’ont rien souffert de l’impression de l’air, ont, pour l’ordinaire, une croute de spath calcaire, au moyen de la quelle elles sont accrues a la roche mere; ou pour mieux dire la croute spatheuse fait l’intermede entre le silex, et la roche calcaire, par ou se fait le passage de l’une a l’autre. Mais ceci ne vaut que de boules de silex entierement formees. C’est dont on peut meme se convaincre a la vue, par beaucoup de pierres dont le pave de la ville de Cracovie est compose. Mais la, ou le silex n’est pas encore entierement acheve, la croute spatheuse manque, en revanche on y voit evidemment le passage par degres successifs de la roche calcaire au silex qui y est contenu, et les nuances de ce passage sont souvent si peu marquees que meme les acides mineraux ne suffisent pas a les determiner, ce n’est que le briquet, qui nous aide a les decouvrir. On voit bien ou la pierre calcaire s’enfonce en couleur, l’on s’appercoit, ou sa durete, ses cassures changent, mais, comme elle y souffre encore quelque impression des acides, l’on ne sauroit determiner au juste le point, ou elle a deja plus de la nature du silex, que de celle de la chaux, qu’en la frappant du briquet.