“Avant de quitter la montagne de la Gardette qu’il me soit permis de rapporter une observation qui peut-etre n’est pas denuee de tout interet pour les naturalistes; je l’ai faite dans une galerie a environ cinquante-trois toises a l’ouest du principal puit laquelle a ete poussee sur la ligne de reunion de la pierre calcaire, et du granit feuillete ou gneiss pour fonder le filon dans cet endroit. Ce filon a six pouces d’epaisseur, et consiste en quartz entre-mele d’ochre martiale, de pyrite cuivreuse et galene. Cette derniere est souvent recouverte de chaux de plomb grise, et de petits cristaux de mine de plomb jaune donnant dans l’analyse un indice d’or. Ce filon finit a la reunion de la pierre calcaire au gneiss. Cette reunion se fait ici dans la direction d’une heure 6/8 de la boussole de raineur, et sous un inclinaison, occidentale de 26 degres.
“Mais ce qu’il y a de remarquable, c’est que le gneis ne participe en rien de la pierre calcaire quoiqu’il n’en soit separe que par une couche d’une pouce d’epaisseur de terre argileuse et calcaire, tandis que le rocher calcaire renferme beaucoup de fragmens de granit et de gneis, dans le voisinage de cette reunion.
“Cette observation prouve incontestablement que le granit et le gneis avoient deja acquis une durete capable de resister aux infiltration des parties calcaire, et qu’ils existoient a-peu-pres tels qu’ils sont aujourd’hui lorsque la pierre calcaire commenca a se former; autrement elle n’auroit pu saisir et envelopper des morceaux detaches de ces rochers auxquels on donne avec raison l’epithete de primitif ou de premiere formation.”
M. Schreiber continues his reasoning upon those mineral appearances, in adducing another argument, which I do not think equally conclusive. He says, “Le filon de la Gardette devoit pareillement exister avant la montagne calcaire, car s’il s’etoit forme apres, je ne voit pas la raison pour laquelle il s’y seroit arrete court, et pourquoi il ne se seroit pas prolonge dans cette espece de rocher.” It is not necessary, in the formation of a vein, that it should proceed in traversing all the strata which then are superincumbent; it is reasonable to suppose, and consistent with observation to find them stop short in proceeding from one stratum to another. Had M. Schreiber found any pieces of the vein contained in the calcareous rock, he would have had good reason for that assertion; but, to conclude that fact from grounds which do not necessarily imply it, is not to be permitted in sound reasoning, if certainty is the object, and not mere probability.
SECT. II.—The Theory confirmed from Observations made on purpose to elucidate the subject.
Having got a distinct view of the primary and secondary mineral bodies or strata of the globe, and having thus acquired a particular object to inquire after, with a view to investigate or illustrate this piece of natural history, I was considering where we might most probably succeed in finding the junction of the low country strata and alpine schistus. I inquired of Mr Hall of Whitehall, who had frequent opportunities of traversing those mountains which lie between his house in the Merse and Edinburgh; and I particularly entreated him to examine the bed of the Whittater, which he executed to my satisfaction.