“Nous partimes d’Elbingerode dans l’apres midi pour nous rapprocher de Clausthal. Notre chemin fut encore quelque tems sur des sommites calcaires; et avant que d’en sortir, nous trouvames une autre mine singuliere a Arenfeld. C’est encore un vrai filon; mais dans une montagne de pierre a chaux: C’est a-dire, que cette montagne a aussi ete fendue, et que la fente a ete remplie d’une gangue. La matiere de ce filon est encore calcaire en plus grande partie; mais cette pierre a chaux distincte est ferrugineuse, et parsemee de concretions de jaspe comme celles d’Elbingerode: on y trouve aussi une matiere verdatre, qui, comme le jaspe, ne fait pas effervescence avec l’eau forte.”
Here is a phenomenon which is altogether incompatible with the theory that this author has given us for the explanation of those appearances. He supposes empty crevices in the schistus mountains at the bottom of the sea; these crevices he supposes filled by the deposits of the sea, at the same time, and with the same materials with which the lime-stone strata were formed above the schistus mountains; but we find one of those same veins in these secondary calcareous strata. Now, tho’ we should be disposed to allow, that, in the primordial mountain, of which we are supposed not to know the origin, there might have been empty crevices which were afterwards filled with materials transported by the sea, this cannot be admitted as taking place in the loose or incoherent materials deposited above the schistus. Consequently, this theory of our author, which is evidently erroneous with regard to the veins in the lime-stone, must, in the other case, be at least examined with a jealous eye.
“Le haut de cette partie des montagnes calcaires etoit encore recouvert de sable et de gres vitrescibles: et continuant a marcher, sans aucune inflexion sensible, nous nous trouvames subitement sur les schistes; d’ou nous montames plus rapidement. Puis traversant quelques petites vallees nous arrivames sur les montagnes qui appartiennent au prolongement du Brocken ou Blocksberg. La matiere dominante est alors le granit; mais il est tout en blocs le long de cette route, et ces blocs se trouvent a une telle distance de tout sommite intacte de cette pierre, qui est aise de juger non seulement qu’ils ne sont pas dans leur place originaire, mais encore qu’il ne sont arrives la par aucune des causes naturelles qui agissent dans les montagnes; savoir, la pesanteur, la pente, et le cours des eaux. Ce sont donc de violentes explosions qui ont disperse ces blocs; et alors ils deviennent un nouveau trait cosmologique de quelque importance: car rien ne se meut, ni ne paroit s’etre mu depuis bien des siecles, dans ces lieux qui montrent tant de desordre: un tapis de verdure couvre tout, en conservant les contours baroques du sol. Le betail ne sauroit paturer dans de telles prairies; mais l’industrieux montagnard fait y faucher[29].