Theory of the Earth, Volume 1 (of 4) eBook

This eBook from the Gutenberg Project consists of approximately 411 pages of information about Theory of the Earth, Volume 1 (of 4).

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“La ou ces deux classes de montagnes sont melees, on remarque que celles qui sont formees par couches, et qui renferment des corps marins, recouvrent souvent celles de l’autre classe, mais n’en sont jamais recouvertes.  On a donc naturellement conclu, que lors meme que la mer auroit en quelque part a la formation des montagnes ou l’on ne reconnoit pas son caractere, celles auxquelles elle a travaille seule, en enlevant des matieres dans certaines parties de son fond et les deposant dans d’autres, font au moins les dernieres formees.  On les a donc nommees secondaires, et les autres primitives.

“J’adopterai la premiere de ces expressions; car c’est la meme qui nous etoit venu a l’esprit a mon frere, et a moi longtemps avant que nous l’eussions vue employer; mais je substituerai celle de primordiales a primitives pour l’autre classe de montagnes, afin de ne rien decider sur leur origine.  Il est des montagnes, dont jusqu’a present on n’a pu demeler la cause:  voila le fait.  Je ne dirai donc pas qu’elles ont ete creees ainsi, parce qu’en physique je ne dois pas employer des expressions sur lesquelles on ne s’entend pas.  Sans doute cependant, que l’histoire naturelle ni la physique ne nous conduisent nullement a croire que notre globe ait existe de toute eternite; et lorsqu’il prit naissance, il fallut bien que la matiere qui le composa fut de quelque nature, ou sous quelque premiere forme integrante.  Rien donc jusqu’ici n’empeche d’admettre que ces montagnes que je nommerai primordiales, ne soient reellement primitives; je penche meme pour cette opinion a l’egard de quelques unes.  Mais il y a une tres grande variete entr’elles; et quoiqu’elles soyent toutes egalement exclues de la classe secondaire, elles ne sont pas toutes semblables:  il y en a meme un grand nombre dont les matieres ont une certaine configuration qui semble annoncer qu’elles ayent ete molles et durcies ensuite, quoique par une toute autre cause que celle qui a agi pour former les montagnes secondaires.”

Here I would beg leave to call the attention of philosophers to this observation of a naturalist who explains all petrification, and the consolidation of strata by aqueous infiltration.  If he has here found reason to conclude that, in those primordial parts of the earth, there are a great number which, from their present configuration, must have been in a soft state and then hardened, and this by a quite different cause from that which he supposes had produced the consolidation and hardness of the secondary parts; this is entering precisely into my views of the subject, in ascribing all the consolidation of the earth, whether primary or secondary, to one general cause, and in tracing this cause, from its effects, to be no other than the fusion of those bodies.  It must be evident, that if this philosopher has seen good reason for concluding such a softening cause, which had operated upon the primary parts, to be quite different from that which he ascribes to the consolidation of the secondary, which is the effect of water, it must then, I say, be evident that the softening cause of the primary parts, if not heat, by which every degree of fusion may be produced, must be an occult cause, one which cannot be admitted into natural philosophy.

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