The seventh leaflet of the Spectateur contains his ideas upon this matter of criticism, which a few selections will suffice to illustrate: “A l’egard de ces critiques qui ne sont que des expressions meprisantes, et qui, sans autre examen, se terminent a dire crument d’un ouvrage cela ne vaut rien, cela est detestable, nous serons bientot d’accord la-dessus, et je vous ferai convenir sur-le-champ que ces sortes de raisonnements a leur tour ne valent rien et sont detestables.... Ah! que nous irions loin, qu’il naitrait de beaux ouvrages, si la plupart des gens d’esprit qui en sont les juges, tatonnaient un peu avant de dire, cela est mauvais ou cela est bon! ... mais je voudrais des critiques qui pussent corriger et non pas gater, qui reformassent ce qu’il y aurait de defectueux dans le caractere d’esprit d’un auteur, et qui ne lui fissent pas quitter ce caractere. Il faudrait aussi pour cela, s’il etait possible, que la malice ou l’inimitie des partis n’alterat pas les lumieres de la plupart des hommes, ne leur derobat point l’honneur de se juger equitablement, n’employat pas toute leur attention a s’humilier les uns les autres, a deshonorer ce que leur talents peuvent avoir d’heureux, a se ruiner reciproquement dans l’esprit du public...."[156] When obliged to endure unfair and personal criticism, as he often was, Marivaux met it invariably with contemptuous silence,[157] saying to his friends: “J’aime mon repos et je ne veux point troubler celui des autres."[158]
Among those most bitter and most constant in their attacks upon him was Voltaire, some of whose remarks have come down to us. “C’est un homme,” says Voltaire, “qui passe sa vie a peser des riens dans des balances de toile d’araignee” ... or again: “C’est un homme qui sait tous les sentiers du coeur humain, mais qui n’en connait pas la grande route.” On June 8, 1732, writing to M. de Fourmont, Voltaire declares: “Nous allons avoir cet ete une comedie en prose du sieur Marivaux, sous le titre les Serments indiscrets. Vous comptez bien qu’il y aura beaucoup de metaphysique et peu de naturel.”
The strong antipathy felt by Marivaux for Voltaire forced him at times, in the presence of friends, to give vent to his feelings in words quite as spiteful as those of his enemy: “M. de Voltaire est le premier homme du monde pour ecrire ce que les autres ont pense.... M. de Voltaire est la perfection des idees communes.... Ce coquin-la a un vice de plus que les autres; il a quelquefois des vertus.” But his retorts never went so far as publication, and when, in 1735, the Lettres philosophiques of Voltaire were condemned to be burned by Parliament, and Marivaux was urged by a publishing house, offering a good round sum, to make the most of Voltaire’s discomfiture and write a refutation of the same, he refused, with his characteristic nobility of soul, to advance his own interests at the expense of those of his enemy. As much cannot be said of the latter, who, in letters written at this time, shows a cowardly fear of Marivaux’s acceptance of the offer.