Last of the Great Scouts : the life story of Col. William F. Cody, "Buffalo Bill" as told by his sister eBook

This eBook from the Gutenberg Project consists of approximately 295 pages of information about Last of the Great Scouts .

Last of the Great Scouts : the life story of Col. William F. Cody, "Buffalo Bill" as told by his sister eBook

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Ses bras se roidirent, tant l’effort impose par la politique etait penible.  Je ne dois pas meme me permettre de presser contre mon coeur ce corps souple et charmant; ou elle me meprise, ou elle me maltraite.  Quel affreux caractere!

     Et en maudissant le caractere de Mathilde, il l’en aimait cent fois
     plus; il lui semblait avoir dans ses bras une reine.

L’impassible froideur de Julien redoubla le malheur de Mademoiselle de la Mole.  Elle etait loin d’avoir le sang-froid necessaire pour chercher a deviner dans ses yeux ce qu’il sentait pour elle en cet instant.  Elle ne put se resoudre a le regarder; elle tremblait de rencontrer l’expression du mepris.
Assise sur le divan de la bibliotheque, immobile et la tete tournee du cote oppose a Julien, elle etait en proie aux plus vives douleurs que l’orgueil et l’amour puissent faire eprouver a une ame humaine.  Dans quelle atroce demarche elle venait de tomber!

     Il m’etait reserve, malheureuse que je suis! de voir repoussees les
     avances les plus indecentes!  Et repoussees par qui? ajoutait
     l’orgueil fou de douleur, repoussees par un domestique de mon pere.

     C’est ce que je ne souffrirai pas, dit-elle a haute voix.

At that moment she suddenly sees some unopened letters addressed to Julien by another woman.

     —­Ainsi, s’ecria-t-elle hors d’elle-meme, non seulement vous etes
     bien avec elle, mais encore vous la meprisez.  Vous, un homme de
     rien, mepriser Madame la Marechale de Fervaques!

     —­Ah! pardon, mon ami, ajouta-t-elle en se jetant a ses genoux,
     meprise-moi si tu veux, mais aime-moi, je ne puis plus vivre privee
     de ton amour.  Et elle tomba tout a fait evanouie.

     —­La voila donc, cette orgueilleuse, a mes pieds! se dit Julien.

Such is the opening of this wonderful scene, which contains the concentrated essence of Beyle’s genius, and which, in its combination of high passion, intellectual intensity, and dramatic force, may claim comparison with the great dialogues of Corneille.

‘Je fais tous les efforts possibles pour etre sec,’ he says of himself.  ’Je veux imposer silence a mon coeur, qui croit avoir beaucoup a dire.  Je tremble toujours de n’avoir ecrit qu’un soupir, quand je crois avoir note une verite.’  Often he succeeds, but not always.  At times his desire for dryness becomes a mannerism and fills whole pages with tedious and obscure argumentation.  And, at other times, his sensibility gets the upper hand, throws off all control, and revels in an orgy of melodrama and ‘espagnolisme.’  Do what he will, he cannot keep up a consistently critical attitude towards the creatures of his imagination:  he depreciates his heroes with extreme care, but in the end they get the better of him and sweep him off his feet.  When, in La Chartreuse de Parme,

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