In a repertory of La Librairie de la Collegiale de Saint Paul a Liege au XV’e. Siecle, published by Dr. Stanislas Bormans, in the Bibliophile Belge, Brussels, 1866, p. 236, is catalogued under No. 240: Legenda de Joseph et Asseneth ejus uxore, in papiro. In eodem itinerarium Johannis de Mandevilla militis, apud guilhelmitanos Leodienses sepulti.
Dr. S. Bormans has added the following note: “Jean Mandeville, ou Manduith, theologien et mathematicien, etait ne a St. Alban en Angleterre d’une famille noble. On le surnomma pour un motif inconnu, ad Barbam et magnovillanus. En 1322, il traversa la France pour aller en Asie, servit quelque temps dans les troupes du Sultan d’Egypte et revint seulement en 1355 en Angleterre. Il mourut a Liege chez les Guilhemins, le 17th Novembre, 1372. Il laissa au dit monastere plusieurs MSS. de ses oeuvres fort vantes, tant de ses voyages que de la medecine, ecrits de sa main; il y avait encore en ladite maison plusieurs meubles qu’il leur laissa pour memoire. Il a laisse quelques livres de medecine qui n’ont jamais ete imprimes, des tabulae astronomicae, de chorda recta et umbra, de doctrina theologica. La relation de son voyage est en latin, francais et anglais; il raconte, en y melant beaucoup de fables, ce qu’il a vu de curieux en Egypte, en Arabie et en Perse.”
Then is inserted, an abstract from Lefort, Liege Herald, at the end of the 17th century, from Jean d’Outremeuse, which we quote from another publication of Dr. Bormans’ as it contains the final sentence: “Mort enfin, etc.” not to be found in the paper of the Bibliophile Belge.
In his introduction to the Chronique et geste de Jean des Preis dit d’Outremeuse, Brussels, F. Hayez, 1887 (Collection des Chroniques belges inedites), Dr. Stanislas Bormans writes, pp. cxxxiii.-cxxxiv.: “L’an M.CCC.LXXII, mourut a Liege, le 12 Novembre, un homme fort distingue par sa naissance, avant de s’y faire connoitre sous le nom de Jean de Bourgogne dit a la Barbe. Il s’ouvrit neanmoins au lit de la mort a Jean d’Outremeuse, son compere, et institue son executeur testamentaire. De vrai il se titra, dans le precis de sa derniere volonte, messire Jean de Mandeville, chevalier, comte de Montfort en Angleterre, et seigneur de l’isle de Campdi et du chateau Perouse. Ayant cependant eu le malheur de tuer, en son pays, un comte qu’il ne nomme pas, il s’engagea a parcourir les trois parties du monde. Vint a Liege en 1343. Tout sorti qu’il etoit d’une noblesse tres-distinguee, il aima de s’y tenir cache. Il etoit, au reste, grand naturaliste, profond philosophe et astrologue, y joint en particulier une connoissance tres singuliere de la physique, se trompant rarement lorsqu’il disoit son sentiment a l’egard d’un malade, s’il en reviendroit ou pas. Mort enfin, on l’enterra aux F.F. Guillelmins, au faubourg d’Avroy, comme vous avez vu plus amplement cydessous.”