I can remember one; it was a furious storm—a day that nailed one in the house. There was something in the rage without that disturbed me; I wandered about the house, and found myself unable to settle to any task. Some one to speak to! Oh, it was so dreary to be alone. I went into my uncle’s room where there were many books. Among those that were there I found one in French, (I have no idea how it came there, I am sure my uncle had never read it.) I carelessly turned it over, and finally became absorbed in it. I came upon this passage:
Quel plus noir abime d’angoisse y a-t-il an monde que le coeur d’un suicide? Quand le malheur d’un homme est du a quelque circonstance de sa vie, on pent esperer de l’en voir delivrer par un changement qui pent survenir dans sa position. Mais lorsque ce malheur a sa source en lui; quand c’est l’ame elle-meme qui est le tourment de l’ame; la vie elle-meme qui est le fardeau de la vie; que faire, que de reconnaitre en gemissant qu’il n’y a rien a faire—rien, selon le monde; et qu’un tel homme, plus a plaindre que ce prisonnier que l’histoire nous peint dans les angoisses de la faim, se repaissant de sa propre chair, est reduit a devorer la substance meme de son ame dans les horreurs de son desespoir. Et qu’imagine-t-il done pour echapper a lui-meme, comme a son plus cruel ennemi? Je ne dis pas: ’Ou ira-t-il loin de l’esprit de Dieu? ou fuira-t-il loin de sa face?’ Je demande, ou ira-t-il loin de son propre esprit? ou fuira-t-il loin de sa propre face? Ou descendra-t-il qu’il ne s’y suive lui-meme; ou se cachera-t-il qu’il ne s’y trouve encore? Insense, dont la folie egale la misere, quand tu te seras tue, on dira: ‘Il est mort;’ mais ce sont les autres qui le diront; ce ne sera pas toi-meme. Tu seras mort pour ton pays, mort pour ta ville, mort pour ta famille; mais pour toi-meme, pour ce qui pense en toi, helas! pour ce qui souffre en toi, tu vivras toujours.
Et comment ne sens-tu pas, que pour cesser d’etre malheureux, ce n’est pas ta place qu’il faut changer, c’est ton coeur. Que tu disparaisses sous les flots, qu’un plomb meurtrier brise ta tete, ou qu’un poison subtil glace tes veines; quoi que tu fasses, et ou que tu ailles, tu n’y peux aller qu’avec toi-meme, qu’avec ton coeur, qu’avec ta misere! Que dis-je? Tu y vas avec un compte de plus a rendre, a la rencontre du grand Dieu qui doit te juger; tu y vas avec l’eternite de plus pour souffrir, et le temps de moins pour te repentir!
A moins que tu ne penses peut-etre, parceque l’oeil de l’homme n’a rien vu au-dela de la tombe, que cette vie n’ait pas de suite. Mais non, tu ne saurais le croire! Quand tous les autres le penseraient, toi, tu ne le pourrais pas. Tu as une preuve d’immortalite qui t’appartient en propre. Cette tristesse qui te consume, est quelque chose de trop intime et de trop profond pour se dissoudre avec tes organes, et ce qui est capable de tant