“Madame,—Avec Olivia vous m’avez donne bonheur et peine. Bonheur part votre art qui est noble et sincere ... peine car je sens la tristesse au coeur quand je vois une belle et genereuse nature de femme, donner son ame a l’art—comme vous le faites—quand c’est la vie meme, votre coeur meme qui parle tendrement, douleureusement, noblement sous votre jeu. Je ne puis me debarrasser d’une certaine tristesse quand je vois des artistes si nobles et hauts tels que vous et Irving.... Si vous etes si forts de soumettre (avec un travail continu) la vie a l’art, il faut done vous admirer comme des forces de la nature meme qui auraient pourtant le droit de vivre pour elles-memes et non pour la foule. Je n’ose pas vous deranger, Madame, et d’ailleurs j’ai tant a faire aussi qu’il m’est impossible de vous dire de vive voix tout le grand plaisir que vous m’avez donne, mais puisque j’ai senti votre coeur, veuillez, chere Madame, croire au mien qui ne demande pas mieux dans cet instant que de vous admirer et de vous le dire tant bien que mal d’une maniere quelconque. Bien a vous.
“E. DUSE.”
When I wrote to Madame Duse the other day to ask her permission to publish this much-prized letter, she answered:
BUENOS AYRES, Septembre 11, 1907.
“Chere Ellen Terry,—
“Au milieu du travail en Amerique, je recois votre lettre envoyee a Florence.
“Vous me demandez de publier mon ancienne lettre amicale. Oui, chere Ellen Terry; ce que j’ai donne vous appartient; ce que j’ai dit, je le peux encore, et je vous aime et admire comme toujours....
“J’espere que vous accepterez cette ancienne lettre que j’ai rendue plus claire et un peu mieux ecrite. Vous en serez contente avec moi car, ainsi faisant, j’ai eu le moyen de vous dire que je vous aime et de vous le dire deux fois.
“A vous de coeur,
“E. DUSE.”
Dear, noble Eleanora Duse, great woman, great artist—I can never appreciate you in words, but I store the delight that you have given me by your work, and the personal kindness that you have shown me, in the treasure-house of my heart!
When I celebrated my stage jubilee you traveled all the way from Italy to support me on the stage at Drury Lane. When you stood near me, looking so beautiful with wings in your hair, the wings of glory they seemed to me, I could not thank you, but we kissed each other and you understood!
“Clap-trap” was the verdict passed by many on the Lyceum “Faust,” yet Margaret was the part I liked better than any other—outside Shakespeare. I played it beautifully sometimes. The language was often very commonplace—not nearly as poetic or dramatic as that of “Charles I.”—but the character was all right—simple, touching, sublime.
The Garden Scene I know was unsatisfactory. It was a bad, weak love-scene, but George Alexander as Faust played it admirably. Indeed he always acted like an angel with me; he was so malleable, ready to do anything. He was launched into the part at very short notice, after H.B. Conway’s failure on the first night. Poor Conway! It was Coghlan as Shylock all over again.