Et je vis apparaitre une etrange figure;
Un etre tout seme de bouches, d’ailes,
d’yeux,
Vivant, presque lugubre et presque radieux;
Vaste, il volait; plusieurs des ailes
etaient chauves.
En s’agitant, les cils de ses prunelles
fauves
Jetaient plus de rumeur qu’une troupe
d’oiseaux,
Et ses plumes faisaient un bruit de grandes
eaux.
Cauchemar de la chair ou vision d’apotre,
Selon qu’il se montrait d’une
face ou de l’autre,
Il semblait une bete ou semblait un esprit.
Il paraissait, dans l’air ou mon
vol le surprit,
Faire de la lumiere, et faire des tenebres.
To Hugo, therefore, evil is not an equal force with good, nor is it eternal. It was created in time, it will end in time. It is a mistake to suppose that he accepted any kind of Manichaeism as his solution of the problem of the universe. In reality his thought is much more permeated with Christian feeling than with Manichaeism. Though he rejected dogmatic Catholicism, and indeed assailed it with Voltairian mockery, yet his vision of the Eternal as the embodiment of that mercy and goodness which is greater than justice is in its essence a Christian conception. Inspired, in part at least, by Christian thought seems also to be his conception of the eventual reconciliation of good and evil, and that belief in the restoration of all things which finds expression in the concluding lines of L’Ane:
Dieu ne veut pas que rien, meme l’obscurite,
Meme l’Erreur qui semble ou funeste
ou futile,
Que rien puisse, en criant: Quoi,
j’etais inutile!
Dans le gouffre a jamais retomber eperdu;
Et le lien sacre du service rendu,
A travers l’ombre affreuse et la
celeste sphere,
Joint l’echelon de nuit aux marches
de lumiere.
Hope is indeed the keynote of Hugo’s poetry. In the darkest days of 1871, when France was tearing out her own vitals and Paris was destroying itself, he could write thus:
Les recits montrent l’un apres l’autre
leurs tetes,
Car les evenements ont leur cap des Tempetes,
Derriere est la clarte. Ces flux
et ces reflux,
Ces recommencements, ces combats sont
voulus,
Au-dessus de la haine immense, quelqu’un
aime.
Ayons foi. Ce n’est pas sans
quelque but supreme
Que sans cesse, en ce gouffre ou revent
les sondeurs,
Un prodigieux vent soufflant des profondeurs,
A travers l’apre nuit, pousse, emporte
et ramene
Sur tout l’ecueil divin toute la
mer humaine.
(L’Annee
Terrible.)
See too the beautiful lines written when to public disaster was added private grief for the loss of his son Charles, especially the passage, too long to quote here, in L’Enterrement, beginning ’Quand le jeune lutteur....’